mercredi 22 novembre 2017

Laisser faire, se déposer, s’abandonner... | Percevoir la danse

Jeux de perception : Écrire à l'infinitif...
(atelier d'écriture issu d'un extrait d'Enfant de Boris Charmatz)


Manipuler des corps comme des pantins,
les renverser, les secouer, dans un univers sombre et mécanisé.
Asservir l’enfant aux besoins de l’adulte, le rendre docile.
Produire un mouvement factice.
Abandonner son poids à l’autre.
Abandonner sa vie à l’autre.
 
Ornella Calisti
 
Laisser faire, se déposer, s’abandonner
Mais ne pas lâcher
Bercer, se faire bercer, se faire balader
Manipuler l’inanimé, l’endormi et révéler une inconscience, une naïveté 
Puis une ambiguïté, l’émergence d’un pouvoir, d’un abus de pouvoir face à la vulnérabilité, la fragilité.

Anne-Flore de Rochambeau

Enfant créé en 2011 pour la cour d'honneur du Palais des Papes à Avignon
© Boris Brussey

Être adulte, être enfant.
Être moteur d’actions et en recevoir les effets, immobile.
Des corps à transporter, déplacer, utiliser puis déposer, ici et là dans l’espace,
peut-être sur un autre tas de corps.
Être de noir vêtu.
Produire un son mécanique par la machine immense, ouverte vers le public,
à la manière d’une rampe de skatepark. 
Puis, un ralentissement du bruit, du rythme machinal.
La danse, toujours en vie, en construction.
Simplicité du mouvement - pousser, manipuler, écraser, tomber -
pour permettre l’éloquence inhérente à la relation enfant-adulte. 

Élise Boileau

Accompagner la vie et la mort.
Bercer l’enfant.
Prendre des photos. 
Rouler/S’abandonner.
Noircir la vie à travers des machines.
Refléter l’actualité. 

Ariana Pirela Sánchez




Bouger sans bouger
Rouler et s'enrouler
Transporter des corps à la chaîne
Manipuler des corps
Porter attention à la besogne
S'abandonner parfois

Izabella Marengo

... la machine ON

courir en noir, arrêter, changer de niveau...
les petits, les grands...

avancer, rouler par terre, secouer leurs corps...
former des couples, un petit et un grand

les enfants...

...marcher, marcher, ralentir le rythme... ralentir le rythme... ralentir le rythme...........
inévitable la mort.
Ana Espinosa

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